La pression pour verdir la communication en point de vente a cessé d’être un vœu pieux. Entre cahiers des charges RSE, attentes des consommateurs et contraintes réglementaires, la PLV doit passer de l’objet éphémère à un dispositif pensé sur l’ensemble de son cycle de vie. L’encre et le procédé d’impression représentent une part déterminante de l’empreinte globale, à la fois par les matières premières engagées, l’énergie consommée, les solvants émis et la fin de vie du support. J’ai vu des campagnes entières basculer d’un bilan médiocre à un résultat honorable simplement en changeant le tandem encre/procédé, puis en ajustant quelques paramètres en atelier. Ce n’est pas de la cosmétique, c’est une ingénierie de compromis où chaque choix pèse sur le coût, la qualité et la recyclabilité.
Où se joue l’impact environnemental d’une PLV imprimée
Les postes principaux se lisent toujours de la même manière, même si leur poids varie d’un projet à l’autre. Le support domine souvent l’empreinte, mais l’encre, le séchage et les déchets de production font la différence entre un projet correct et un projet vraiment maîtrisé. Sur un lot de 10 000 kakémonos moyen format, l’énergie de séchage peut capter de 15 à 30 % des émissions de la phase d’impression. Les pertes liées au calage et aux remises en conformité, parfois 3 à 8 % de la matière, se traduisent par des chutes difficilement valorisables si l’encre ou le vernis perturbent le recyclage. Ajoutez les solvants fugitifs d’un procédé mal capté, et la facture grimpe sans même toucher à la créativité du visuel.
Une démarche solide part de quatre questions simples, posées avant tout achat d’encre ou de machine: quel support cible, quelle tenue requise, quelles contraintes de séchage, quelle fin de vie. Ces réponses guident le choix entre encres aqueuses, UV, UV LED, latex, solvants doux ou formulations biosourcées. On évite ainsi l’erreur courante consistant à adopter l’encre perçue comme la plus “verte” sur le papier, mais incompatible avec la résistance aux rayures ou la migration requise en boutique.
Panorama des encres pour la PLV et leurs implications
Les familles d’encres ont chacune leurs atouts, limites et angles morts. L’écoresponsabilité se lit ici en termes de solvants, de monomères et photoinitiateurs, d’énergie de séchage, d’émissions, et d’effets sur la recyclabilité.
Encres aqueuses
Ce sont les championnes de la faible émission de COV, avec un véhicule à base d’eau et un taux de solvants organiques très réduit. Sur papier, carton et certains textiles, elles offrent un rendu net et des couleurs propres. Les presses grand format aqueuses modernes, bien réglées, consomment toutefois de l’énergie pour l’évaporation, surtout à haut grammage ou sur supports couchés. L’eau évaporée emporte peu de risques sanitaires, mais le contrôle de l’humidité en atelier devient un sujet.
En PLV intérieure sur papier certifié FSC ou sur carton alvéolaire, l’aqueux se marie bien avec une fin de vie en filière papier. J’ai vu des rendements de recyclage supérieurs de 10 à 15 points par rapport à des affiches équivalentes réalisées en UV classique, parce que l’encollage et l’encrage se désintègrent mieux dans le pulpeur. Pour des supports synthétiques, l’accroche est plus délicate, et on finit souvent par ajouter des primaires, ce qui réduit le bénéfice global si ces primaires perturbent la compatibilité matière.
Encres UV et UV LED
Le durcissement par polymérisation à la lumière apporte une efficacité de production exceptionnelle. Sur PVC expansé, PMMA, PS, polycarbonate et métal, la tenue mécanique et chimique est remarquable, avec des vitesses de ligne élevées et quasiment pas d’émissions de solvants. L’envers du décor se situe dans la chimie des monomères et des photoinitiateurs, ainsi que dans l’énergie des lampes. Les systèmes LED ont fait un bond, divisant par deux, parfois par trois, la consommation électrique par rapport aux lampes mercure, tout en limitant la chaleur sur les supports sensibles.
Sur la recyclabilité, l’UV pose davantage de questions. Le film polymérisé adhère fortement, ce qui complique le désancrage en papeterie et le dépulpage. Sur plastiques, on obtient un recyclat acceptable si la couche d’encre représente une fraction très faible du poids total et si le flux est mono-matériau. En pratique, la PLV combine souvent adhésifs, vernis et accessoires métalliques. Dans ce cas, le bénéfice de la faible émission en production peut être en partie annulé en fin de vie. Certaines encres UV LED “low migration” et formulations sans benzophénone améliorent le profil, mais il faut valider au cas par cas, idéalement avec des tests de désancrage et de compatibilité matière.
Encres latex
Mal nommées, ces encres ne contiennent pas de latex naturel; il s’agit d’une dispersion aqueuse de polymères qui forment un film stabilisé. Avantage immédiat: très faibles COV, pannes d’odeur quasi nulles, ce qui facilite l’installation de PLV dans des points de vente sensibles. Le séchage demande de la chaleur pour coalescer le polymère, avec des blocs de chauffe qui poussent l’atelier à revoir sa ventilation. Sur bâches sans PVC et textiles polyester, le rendu est stable, et la flexibilité du film encre favorise l’enroulement et la pose.
Le talon d’Achille, c’est l’énergie. Selon les paramètres, on observe souvent une consommation supérieure à l’aqueux standard et comparable à certaines configurations UV LED. En revanche, le profil d’émission est propre et constant, avec moins de contraintes sur le captage.
Encres solvants doux et éco-solvants
Longtemps plébiscitées pour leur ancrage sur vinyles et la résistance extérieure, ces encres reposent sur des solvants organiques à évaporation contrôlée. Des versions plus propres ont réduit les composés les plus agressifs, et bien réglées, elles offrent une belle tenue colorimétrique sur les plv en extérieur. Le défaut tient aux émissions de COV, gérables par incinération thermique régénérative ou charbon actif, mais rarement neutres dans un atelier de taille moyenne. Sur le plan du recyclage, ces encres pénètrent le film, ce qui rend la dépose quasi impossible. Si le support est un vinyle destiné à l’incinération avec valorisation énergétique, l’impact peut rester cohérent. Pour des ambitions de recyclabilité matière, c’est plus compliqué.
Encres biosourcées et alternatives à base d’huiles végétales
On voit émerger des formulations remplaçant une partie des solvants fossiles par des composants d’origine végétale. L’intérêt est réel pour réduire l’empreinte carbone amont, mais il faut garder la tête froide: biosourcé ne veut pas dire biodégradable, ni forcément apte au contact alimentaire. L’analyse doit considérer l’affectation des terres, la traçabilité et l’impact de fin de vie. Dans les PLV rigides carton, des encres aqueuses avec liants partiellement biosourcés se comportent bien et ne dégradent pas la fibre lors du désencrage. Sur plastiques, les performances varient plus et exigent des essais industriels, pas seulement des échantillons en laboratoire.
Choisir le procédé, c’est gérer un faisceau de contraintes
L’imprimerie raisonne en triptyque: qualité visuelle, productivité, contrainte technique. L’écoresponsabilité ajoute deux dimensions: énergie et fin de vie. Les arbitrages se font rarement noir sur blanc. Un exemple typique: une série de 500 totems double face sur carton alvéolaire. En encres aqueuses, la colorimétrie est stable, la pénétration limitée, la recyclabilité excellente. Mais si le client réclame un vernis très brillant et une résistance élevée aux frottements, l’UV LED sur carton couché offre un rendu supérieur, au prix d’un film d’encre plus difficile à désancrer. Dans ce cas, nous avons remplacé le vernis par un film pelable biosourcé posé en aval, récupéré en fin de campagne, tout en conservant une base aqueuse. Le bilan global s’en sort mieux qu’un vernis UV intégral.
Sur les grandes séries, la sérigraphie UV LED reste puissante pour l’opacité et les aplats denses, avec des cadres optimisés qui réduisent les pertes. En numérique jet d’encre, le gâchis au démarrage est plus faible, et la personnalisation évite la surproduction. Ce simple paramètre, limiter les invendus par une logistique en flux tendus, pèse davantage que quelques pourcents de différence d’émissions entre encres dans bien des cas.
Énergie, séchage et ventilation: la ligne d’ombre du bilan carbone
Le séchage et le durcissement déterminent souvent la facture énergétique. Une ligne aqueuse sur matériaux à forte absorption peut nécessiter des températures de 60 à 90 °C pour atteindre une cadence commerciale. L’UV LED travaille à froid, avec des puissances de 8 à 16 W/cm selon les systèmes, et supprime le préchauffage long des lampes mercure. Les solvants demandent une extraction régulière et un temps de repos post-impression pour la stabilisation avant lamination, ce qui allonge les cycles.
L’atelier qui récupère la chaleur des fours ou des blocs de séchage pour le chauffage des locaux amortit vite l’investissement, surtout en hiver. Une autre astuce consiste à indexer la vitesse de bande sur l’humidité de l’air ambiant. En période humide, ralentir légèrement et augmenter la température de 5 °C évite des défauts qui finissent en mise au rebut. Le meilleur kWh reste celui qu’on ne consomme pas, et la réduction des pertes a un effet direct sur le bilan environnemental et financier.
Recyclabilité et fin de vie: prévoir la sortie dès l’entrée
Une PLV est souvent un assemblage: support imprimé, renforts, visuels additionnels, systèmes de fixation. Une fin de vie maîtrisée demande de viser des mono-matériaux ou des assemblages facilement séparables. Le choix de l’encre y contribue plus qu’on ne le pense. Sur carton, des encres aqueuses sans vernis ou avec vernis à l’eau facilitent le désencrage. Sur papier couché, les colles d’assemblage à base d’amidon se dissolvent mieux que les hot-melt synthétiques. À l’inverse, un vernis UV épais ou un laminage permanent biếnissent la capacité du papier à réintégrer la pâte, surtout si le grammage total devient trop rigide pour les trieurs.
Sur les supports plastiques de plv, la règle d’or reste d’éviter le PVC quand une alternative existe, comme le polypropylène alvéolaire, le PET ou des composites sans halogènes. Les encres UV LED ou latex s’y comportent bien, et la filière de recyclage du PP ou du PET est plus mature. La coloration de masse par l’encre reste superficielle, donc l’impact sur la qualité du recyclat, quand la couche est fine et le flux propre, reste design de magasin plv tolérable. Il faut bannir les encres contenant des métaux lourds et limiter les pigments problématiques qui grisent le recyclat. Un fournisseur sérieux fournit une fiche détaillant l’absence de substances SVHC au-delà des seuils réglementaires et la compatibilité avec les flux courants.
Santé, odeur et expérience en magasin
La PLV vit au milieu des équipes de vente et des clients. L’odeur métallique d’une encre UV mal polymérisée ou les relargages d’un solvants résiduel peuvent ruiner une installation parfaite. Les encres latex et aqueuses marquent des points en boutique pour cette raison. À l’atelier, la santé du personnel compte autant: captage des COV, filtration des poussières de coupe, contrôle des expositions UV, manipulation des photoinitiateurs. Je me fie à des mesures ponctuelles d’odeur sur site, nez humain à l’appui, complétées par la vérification de l’indice de polymérisation (tests de frottement alcool, marquage au ruban adhésif). Ce pragmatisme évite d’envoyer au réseau un lot qui nécessitera un retrait deux jours plus tard à cause d’un dégazage persistant.
Certifications et labels: utiles, à condition de les lire
Les labels abondent: FSC ou PEFC pour les fibres, Écolabels pour certains papiers, Greenguard Gold ou AgBB pour les émissions en intérieur, ISO 16759 pour les méthodologies d’empreinte carbone de l’impression. Ils facilitent le dialogue avec les acheteurs, mais n’exonèrent pas de la cohérence d’ensemble. Une PLV en carton FSC laminée avec un film plastique permanent sortira rarement par la porte du recyclage. Un ensemble en PP alvéolaire imprimé UV LED, sans adhésifs hétérogènes, peut avoir une circularité meilleure, même sans joli tampon sur le bon de livraison.
Pour les encres, les déclarations sur les COV et l’absence de substances dangereuses aident à trier. Il est prudent de demander des fiches de données de sécurité, des listes positives de photoinitiateurs, et de vérifier la conformité à des référentiels d’émissions en air intérieur lorsque la PLV est destinée à des lieux sensibles comme les pharmacies, les crèches ou les corners beauté.
Optimiser en production: des réglages qui changent tout
La même encre, sur la même machine, peut délivrer des profils d’impact très différents selon les réglages. Plusieurs leviers font leurs preuves, sans sacrifier la qualité visuelle.
- Calibrer les courbes d’encrage et les profils ICC pour réduire l’aplat inutile. Une baisse de 8 à 12 % de l’encre totale est fréquente, imperceptible à l’œil si le gamut est bien géré. Utiliser des trames adaptées aux supports absorbants pour limiter le maculage, donc les remises en conformité. Abaisser la température de séchage de 5 °C quand la vitesse de ligne le permet, après test de tenue, surtout sur latex et aqueux. Passer en UV LED sur les travaux rigides si la chimie convient, en validant la dureté au crayon et la résistance aux nettoyants courants du retail. Planifier les séries par matière et couleur dominante pour réduire les purges et les nettoyages, principaux vecteurs de déchets liquides.
Ces gestes s’additionnent. Sur une campagne multi‑formats, nous avons économisé 18 % d’encre et 22 % d’énergie de séchage simplement en recalibrant les profils et en regroupant les références par support. Le client n’a rien vu, sauf sur sa facture et dans son reporting RSE.
Encres blanches, vernis et effets: attention aux angles morts
Le blanc couvrant et les effets spéciaux coûtent cher en impact. Le blanc UV, très chargé en pigments, alourdit la couche d’encre et complique le recyclage, surtout sur films transparents. On peut souvent substituer un dos blanc sur un support multicouche, ou une couche de primer clair, selon l’effet recherché, et gagner des points sans perdre en densité. Les vernis hautement brillants séduisent l’œil, mais ajoutent une barrière à la désintégration. Un semi‑mat en aqueux, bien posé, résiste correctement aux frottements en zone de caisse.
L’effet métallisé, obtenu par film ou encre spéciale, impose un examen serré de la fin de vie. Les films métallisés permanents sont parmi les pires élèves au tri. Les alternatives par encres à paillettes minérales, moins clinquantes, passent mieux, mais restent à manier avec parcimonie.
Cas d’école: trois projets, trois chemins
Un réseau de pharmacies souhaitait des affiches fenêtrées et des stop-rayons odorisés. Nous avons écarté le solvants doux à cause de l’odeur résiduelle et privilégié l’aqueux sur papier couché, vernis à l’eau pour les zones manipulées. La diffusion de l’odeur s’est faite via une pastille indépendante, recyclable avec les déchets non dangereux, pour éviter d’ajouter des microcapsules parfumées à l’encre. Résultat: zéro retour pour nuisance olfactive, et une filière papier gardée intacte.
Pour une enseigne de sport, des panneaux rigides destinés à des rayons humides (piscine et chaussure) imposaient une excellente tenue. Le PP alvéolaire imprimé UV LED avec encres à faible migration a remplacé un PVC expansé en solvants. Les bords ont été scellés mécaniquement, sans vernis, et les fixations ont été conçues dans le même matériau. L’enseigne a pu intégrer les panneaux en retour dans son flux PP interne, avec un taux de réintégration de 60 à 70 %.
Une opération éphémère de luxe exigeait un noir très profond et un vernis miroir sur carton. Nous avons joué la transparence: l’UV classique aurait rendu un brillant irréprochable, mais au détriment du désencrage. Le client a accepté une alternative: noir profond en aqueux avec double passage et un film de protection pelable posé en fin de ligne, récupéré après l’événement. Le rendu s’est avéré suffisamment luxueux, et la filière papier a accepté le lot sans réserve.
Approvisionnement et dialogue avec les fournisseurs
Les formules d’encres évoluent vite. Mieux vaut un partenaire qui documente ses changements et fournit des lots stables qu’une promesse verte vague. Je demande systématiquement des plages de tolérance sur la viscosité, la tension de surface, et l’énergie de durcissement cible pour les UV. Cela évite des surconsommations d’énergie dues à un durcissement trop agressif pour compenser des variations de lot. Les fournisseurs sérieux offrent des matrices de compatibilité support/encre/vernis et les mettent à jour. Ce document, croisé avec vos références de supports, devient le livre de cuisine de l’atelier.
Mesurer, pas seulement déclarer
Le passage à une impression écoresponsable sur la plv gagne à être mesuré avec des indicateurs concrets: consommation d’encre par mètre carré, kilowattheures par mètre carré, taux de rebut, émissions captées, part de supports mono‑matériau, pourcentage de campagnes avec plan de reprise. Une feuille de route pragmatique avance par étapes de 10 à 20 % d’amélioration, pas à pas. Un audit annuel, même maison, révèle des dérives: profils ICC obsolètes, températures jamais revues, ou vernis devenu “par défaut” alors qu’il n’est pas requis.
Où les écogestes se heurtent à la réalité
Certaines injonctions se contredisent. Exiger une recyclabilité parfaite tout en réclamant des effets métalliques lourds et une tenue outdoor de six mois n’a pas de solution simple. Dans ces cas, la stratégie de réduction à la source, la récupération des éléments et la valorisation énergétique contrôlée restent des voies responsables. D’autres fois, une encre moins “verte” en production peut faire gagner une durée de vie qui évite une réimpression complète à mi‑campagne, avec un bénéfice global net. Le rôle du chef de projet est de clarifier ces arbitrages, chiffrer les options et assumer un choix éclairé.
Feuille de route simple pour une PLV plus vertueuse
- Partir du support et de la fin de vie visée, puis choisir l’encre qui n’entrave pas cette sortie. Favoriser encres aqueuses et latex pour l’intérieur sur supports fibreux ou textiles, UV LED pour les rigides techniques, en validant la chimie. Limiter vernis lourds, blancs pleins et effets spéciaux au strict nécessaire, proposer des alternatives. Optimiser profils colorimétriques, températures et vitesses pour réduire encre et énergie. Prévoir la reprise et le tri dès le brief, avec documents de démontage pour les équipes en magasin.
Ce que j’observe dans les ateliers qui réussissent la transition
Les équipes gagnent en autonomie. Les opérateurs comprennent pourquoi on baisse la densité d’encre dans les zones d’aplat, pourquoi on accepte un brillant légèrement inférieur pour préserver le tri. Les briefs intègrent un volet fin de vie, pas un paragraphe décoratif. Le dialogue avec le client s’enrichit d’échantillons comparatifs, pas de belles promesses. Et surtout, la courbe d’apprentissage se traduit par moins de rebuts, moins de réclamations liées aux odeurs ou aux marquages, et des coûts stabilisés malgré la hausse des prix de l’énergie.
La PLV écoresponsable n’est pas un exercice de style, c’est un faisceau de décisions techniques sur les encres et les procédés, prises au bon moment. On gagne à s’outiller, à mesurer, à documenter. La créativité n’en souffre pas, elle s’aiguise. Un visuel bien pensé s’imprime sans surcouches, se pose sans litiges, et quitte le point de vente avec un chemin clair. C’est là que l’encre, invisible au regard du client, devient l’alliée discrète d’une communication plus juste.